Caractéristiques:
Poids: de 235 à 255grammes en 700 x 22
Chambre à air: butyl
Carcasse: 180 tpi
Chape: En pointe de diamant, bi composant.
Prix: 85€
Divers: Contient une couche de Vectran afin d’améliorer la résistance à la
crevaison.
Installation:
Ce boyau est assez difficile à installer si on essaye de le monter dès la sortie de sa boite. Il est donc conseillé, comme indiqué sur la notice d’ailleurs, de l’installer, sans
l’encoller, sur une jante pendant un minimum de 12 heures afin de faciliter le collage. Même pour ce montage provisoire, armez-vous de patience car le boyau semble trop petit.
Cependant, avec un peu d’effort, il finit part passer. Cette étape réalisée, l’installation finale se fera beaucoup plus aisément.
Sur le terrain:
Premières impressions, ce boyau possède une chambre butyl, ça se ressent directement sur l’agrément. En effet, le comportement se rapproche plus du pneu que du boyau typique avec sa
sensation de confort. L’impression de rendement que l’on peut retrouver avec des chambres latex est également bien absente, même si ça reste supérieur au pneu. Chez Continental, on oublie
cette particularité. Ceci dit, la plupart des utilisateurs l’ont acheté en connaissance de cause et pour d’autres raisons.
Adhérence: Là, c’est nettement mieux que le confort. Avec quelques milliers de kilomètres effectués avec ces Continental, ils n’ont jamais été pris en défaut sur ce point!
Que ce soit en course sur revêtement sec ou humide, sur des descentes de col ou sur des critériums, pas une seule perte d’adhérence.
Résistance: C’est le deuxième point fort du continental compétition. En effet, sur une saison d’utilisation assez intensive, aucune crevaison n’est à déplorer. La couche
de Vectran est donc relativement efficace car je ne les ai pas épargnés. Au niveau de l’usure, ces boyaux sont également dans la moyenne supérieure avec, pour mes 73kg, une disparition de
la pointe de diamant après 1000 à 1500km. On peut donc leur estimer une durée de vie d’environ 2000km.
En conclusion:
Ce boyau s’adresse donc aux cyclistes qui ne recherchent pas forcément les bonnes vieilles sensations du boyau mais plutôt à ceux pour qui l’adhérence et la résistance à la crevaison sont
les principales priorités. Un boyau restant gonflé n’a-t-il pas plus de rendement qu’un qui crève régulièrement??
Avec un poids de +/- 245grammes, il reste dans une bonne moyenne. Ce n’est pas pour rien qu’il est utilisé par un grand nombre de coursiers et de cyclosportifs.